Europe & Russie


5- Groupe Banque mondiale (Groupe indépendant d’évaluation)

A la demande du Groupe indépendant d’évaluation (GIE) de la Banque mondiale, CES a évalué un portefeuille de 9 projets financés par la Banque mondiale, la Société financière internationale (SFI) et le Fonds mondial de l’environnement, dont l’objectif était d’appuyer des projets d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables en Europe centrale, orientale et en Russie. La caractéristique commune de ces projets est que le financement transite via un intermédiaire financier ou une société de services énergétiques (ESCO), à qui la Banque mondiale, la SFI et le Fonds mondial de l’environnement ont consenti un prêt ou une garantie.
Cette analyse a contribué au rapport de synthèse: “The challenge of low carbon development” (2010), (cf. www.worldbank.org/ieg/climatechange), qui lui-même constitue la seconde phase d’une évaluation plus large par le GIE sur le Groupe Banque mondiale et le changement climatique (le premier rapport est intitulé: “An Evaluation of World Bank Win-Win Energy Reforms”).

 

6- Banque mondiale

CES a réalisé une étude sur la politique de l’Allemagne dans le domaine de l’efficacité énergétique entre la réunification et 2007. Ce travail s’est inscrit dans le cadre d’une initiative de la Banque mondiale, qui voulait offrir des repères (benchmarks) et des leçons (sur ce qui marche ou ne marche pas) à l’intention des décideurs politiques de certains pays en transition.
Ce travail effectué sur plusieurs pays a été synthétisé dans le livre “Efficacité énergétique: leçons tirées des réussites”, publié au début de 2013 par la Banque mondiale. Cette étude analyse les politiques d'efficacité énergétique dans les sept pays qui ont réussi à atteindre des intensités énergétiques faibles ou à réduire considérablement leur intensité énergétique. A travers un examen de l'évolution de l'intensité énergétique de ces pays de 1990 à 2007, et l'identification des points d'inflexion dans cette évolution, son but est de déterminer quels changements politiques font une différence réelle dans l'intensité énergétique des pays.

 

15- Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) regroupe 56 Etats situés en Europe, en Asie centrale et en Amérique. Elle assure la sécurité d'une région géographique s'étendant de Vancouver à Vladivostok. Elle traite des trois dimensions de la sécurité: politico-militaire, économico-environnementale et humaine.
Au titre du volet environnemental, CES a rédigé un rapport analysant “la mise en oeuvre des engagements des pays membres de l’OSCE en matière d’efficience énergétique”, présenté au 19ème Forum Economique et Environnemental de l’organisation qui s’est tenu à Prague en 2011.

Le rapport conclut que « l'efficacité énergétique est la stratégie gagnante pour répondre simultanément à une variété d'objectifs politiques, y compris la sécurité d'approvisionnement (réduction de la dépendance énergétique), le changement climatique (réduction des émissions de GES), la compétitivité (réduction des coûts de production), l’amélioration de la balance
commerciale, la réduction des besoins d'investissement (dans la production et distribution d'énergie) et la protection de l'environnement (pollution locale réduite, déforestation).
« L'efficacité énergétique est la plus importante et la moins chère des ressources énergétiques (la plupart des mesures ont un coût négatif sur le cycle de vie), et de surcroît une source d'énergie domestique. Des études montrent que le potentiel d'économies d'énergie rentables (à coût nul ou négatif, sur une base de cycle de vie) dans la plupart des États membres de l'OSCE est vaste, en particulier dans les pays en transition, qui ne s'intéressent à l'efficacité énergétique que depuis 1989-1991. »
« Le «canon» et les meilleures pratiques dans les politiques d'efficacité énergétique sont bien connus et largement débattus dans des conférences internationales et dans le fora des organisations internationales et des groupes d'experts (…). Pourtant, malgré tous ces atouts, ce potentiel reste largement inexploité, et la mise en oeuvre (par exemple, des 25 recommandations du G8/AIE) est en retard dans de nombreux pays ou secteurs (transport par exemple). Il est paradoxal que la politique la plus évidemment bénéfique n'est pas appliquée, ou seulement à une échelle et avec une portée qui restent bien en deçà des besoins ».

 

16- Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM)

Le FFEM est un fonds gouvernemental français, géré par l’AFD, qui soutient des initiatives et des projets internationaux qui ont pour objectif de préserver l’environnement, et notamment de lutter contre le changement climatique (cf. www.ffem.fr). Jacquelin Ligot a supervisé, pour le compte du FFEM qui en est l’un des cofinanciers, un projet développé par la CEENU visant à la création d’un fonds de capital investissement pour le financement en dette “mezzanine” et fonds propres de projets d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables dans 13 pays d’Europe centrale, orientale et d’Asie centrale (2010-2011).