Asie & Australie


2- Agence française de développement (AFD)

CES a élaboré pour l’AFD un programme de renforcement de compétences (“Capacity Enhancement Programme”) pour Bank Mandiri – la plus grande banque d’Indonésie en termes de bilan –, qui a reçu de l’AFD une “ligne de crédit environnementale” de 100 millions d’euros. Ce programme d’assistance technique devait permettre à Bank Mandiri de devenir un leader régional dans le domaine du financement des projets qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre, et de mettre à niveau ses procédures internes d’évaluation sociale et environnementale.

 

4- Agence française de développement (AFD)

CES a réalisé avec Frankfurt School une évaluation ex-post de la première (2008-2009) ligne de crédit de l’AFD dédiée (60M€) à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables, et attribuée aux trois banques commerciales Shanghai-Pudong Development Bank (SPDB), Chinese Merchant Bank (CMB), HuaXia, ainsi que du programme lié d’assistance technique financé par un don du Fonds français pour l’environnement mondial.

 

 

8- Société Financière Internationale (SFI)

La Société financière internationale (SFI) est la filiale du groupe Banque mondiale chargée de promouvoir le développement du secteur privé dans son périmètre d’opérations.
Un consultant de CES a été choisi pour présider un panel d’experts indépendants chargés d’examiner la conformité à une batterie de critères d’un projet situé au Kazakhstan. La SFI souhaitait investir dans ce projet, à condition qu’il respecte les critères adoptés en 2008 par la Banque mondiale (dans un document intitulé "Development and Climate Change: A Strategic Framework for the World Bank Group"). La Banque mondiale (et donc la SFI) voulait limiter son soutien aux projets de production électrique utilisant, de manière exclusive ou même partielle, le charbon.

12- Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)

Nous avons réalisé pour le PNUE un examen à mi-parcours du programme « Seed Capital Assistance Facility » (SCAF) financé par le GEF et la Fondation des Nations Unies. SCAF a été conçu par le PNUE et est mis en oeuvre par le PNUE et la Banque asiatique de développement, avec la participation de la Banque africaine de développement et Frankfurt School of Finance et Management (http://scaf-energy.org/about/introduction.html).
Le programme vise à soutenir la phase de développement des projets d'énergie propre en Afrique et en Asie en leur facilitant l’accès à du capital d'amorçage apportés par des investisseurs privés. Il est actuellement mis en oeuvre à travers six fonds d'investissement d'énergie propre: Evolution One, DI Frontier et Lereko Metier (Afrique), Aloe, Armstrong et Berkeley (Asie).
Cet examen à mi-parcours a conclu que, malgré les retards dans l'opérationnalisation de SCAF(un facteur négatif crucial à cet égard a été la crise financière, qui à partir de 2008 s’est traduite par une difficulté plus grande pour les fonds de lever des capitaux), SCAF obtient maintenant des résultats. Les 6 fonds associés à SCAF sont parvenus à convaincre leurs investisseurs de soutenir des stratégies d'investissement au stade plus amont (et plus risqué) du développement des projets; développent des pipelines de projets au stade du développement et investissent en capital amorçage dans les meilleurs d'entre eux. SCAF se compare favorablement aux mécanismes publics de financement similaires. La durabilité des impacts du programme reste cependant incertaine, dans la mesure où ces premiers résultats devront être confirmés et amplifiés. La durabilité en fin de compte dépendra de l'émergence d'une industrie robuste et soutenue financièrement de développement des projets d’énergie renouvelable dans ces pays. En attendant, le SCAF contribue utilement à accélérer ce processus.